mercredi 16 juillet 2008

Tordons le cou aux idées reçues : Microsoft SharePoint 2007 et WCM

Victime de l’image laissée par son « aïeul » SharePoint 2003, Microsoft Office SharePoint Server 2007 (MOSS) n’est pas encore pleinement perçu comme une solution naturellement orientée vers les problématiques Internet. A tort ! De nombreux sites l’utilisent dore et déjà ; pour ne citer que quelques exemples, volontairement hétéroclites : http://www.hawaiianair.com/, http://www.pmi.org/, http://www.oasys.fr/, http://www.sendtec.com/, alumni.insead.edu … et bien évidemment http://www.microsoft.com/.
On peut donc se demander pourquoi, étant donné que MOSS a démontré sur de nombreux sites ses capacités à adresser des problématiques de Web Content Management, il existe un tel décalage entre les capacités de cette solution et la perception qu’en ont les acteurs de l’Internet.
Quand « à priori » et « idées reçues » prédominent, il est plus que nécessaire de prendre un peu de recul pour examiner froidement les faits : énumérons donc quelques unes des idées reçues les plus récurrentes concernant MOSS 2007, et voyons si elles résistent à une analyse pragmatique.

Idée reçue n°1 : MOSS est un outil de gestion documentaire, pas un outil de gestion de contenus Web
Cette analyse était valide avec SharePoint 2003, mais ne l’est plus avec MOSS 2007 : ne l’oublions pas, MOSS est également le « successeur » de Microsoft Content Management Server. Entendons-nous bien, il s’agit d’une succession en termes de solution, car d’un point de vue technique, le module de Web Content Management a été totalement repensé et réécrit. MOSS se positionne donc bel et bien comme un outil de gestion de contenus Web.
Le cœur de l’infrastructure de publication fournie par MOSS repose sur un modèle de page dynamique composé de quatre éléments principaux :

  • les Master Pages, qui déterminent le look and feel d’un site, ainsi que les contrôles de navigation qui permettent aux internautes d’utiliser le site.
  • les Page Layouts, qui définissent les contenus effectifs page par page, ainsi que la façon dont ce contenu est stocké et suivant quels critères il est visible aux utilisateurs.
  • les Field Controls, qui ont la responsabilité d’effectuer l’affichage des contenus et permettent aux webmestres d’éditer et modifier les contenus.
  • les WebParts, qui permettent une présentation modulaire des informations métiers ou d’encapsuler des fonctionnalités prêtes à l’emploi (météo, cours de bourse, tag cloud, …)

Cette approche permet d’offrir aux contributeurs d’un site un mode d’édition des contenus particulièrement intuitif et simple d’accès. A travers le navigateur web, il est simplissime d’éditer une page, d’ajouter ou supprimer du texte, des images ou des WebParts : toutes ces actions sont réalisables via glisser/déposer ou via des barres d’outils qui n’impose aucune compétence de développement aux contributeurs du site.
Cette infrastructure de publication s’inscrit bien sûr en standard dans un processus structuré (workflow) qui permet de gérer un mode brouillon et un cycle d’approbation des contenus.

D’autre part, blogs, wikis et autres forums sont au menu des fonctions standards déployables en quelques clics de souris. Microsoft propose d’ailleurs le « Community Kit for SharePoint » qui regroupe des modèles, des outils, des composants WebParts permettant d’accélérer et de simplifier la mise en place de sites communautaires et sociaux avec MOSS.

A suivre ...

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